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LE BLOG DE LA FAMILLE CHARLES

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25 avril 2008

COMPTE RENDU DU VOYAGE

Voyage en Ethiopie du 3 au 11 avril 2008

Dans le rôle des parents : Nathalie, maman de Camille (8 mois) Bruno, papa de Léna (6 mois) Fabienne, maman de Nolann (9 mois) Sylvaine, maman de Mélissa (11,5 mois) Pascal et Gail, parents de Lydia (17 mois) et Noham (5 mois)

Dans le rôle des accompagnatrices : Sandrine  et Anne qui ont ramené Cyana  (10 mois), Léo (7 mois) et Célestine (18,5 mois)

A l’aéroport : Vincent, Marie-Jo et les grandes sœurs, Jean-Christophe et toute sa famille, Frédéric et Stéphanie , Jean-Luc, Hélène et Olivier et les grands frères, Kristel et Frédéric et les grands frère et sœur.

Marie et Charlotte, Agnès représentant Passerelle

Jeudi 3 avril

Rendez-vous à 5h30 à l’aéroport de Lyon Saint Exupéry. Tout le monde est au rendez-vous, nos 14 sacs passent sans problème l’enregistrement. L’avion décolle avec un peu de retard, mais du coup nous avons moins d’attente à Amsterdam. Le vol Amsterdam-Addis Abeba décolle également avec du retard, mais nous arrivons tout de même à Addis avec une heure d’avance.

Le temps de prendre les visas, changer récupérer les sacs et les passer au contrôle, il est finalement 21h30, nous sommes donc dans les temps, sortant comme d’habitude les derniers !!! Sylvaine nous attend, et Brouk arrive quelques minutes après.

Nous allons directement nous installer à P6, dans le minibus de Beniyam. Chacun prend sa chambre, nous discutons 5 minutes pour se fixer un programme pour le lendemain matin : rendez-vous à 9h pour le petit déjeuner, et départ à 9h30 pour Entoto avec Beniyam.

Vendredi 4 avril

Le petit déjeuner n’est pas possible à l’hôtel car il n’y a pas d’électricité. Nous en avions été prévenus. Nous achetons 2 bouteilles de jus de fruit (mangue, qui est bon, et ananas, qui est pétillant et bien chimique !!!) et allons à la pâtisserie de l’hôtel Abyssinia prendre des quatre-quarts.

Nous retrouvons Beniyam pour aller à Entoto, l’atmosphère n’est pas trop brumeuse, nous pouvons profiter de la vue. En redescendant, nous nous arrêtons à Shoromeda acheter du textile.

Nous mangeons au Green House restaurant, froid car il n’y a toujours pas d’électricité.

Beniyam nous ramène à l’hôtel, et nous allons boire thé ou café à la cantine du kébélé pour patienter jusqu’à l’heure de la rencontre avec les enfants. Après le café, nous récupérons les sacs des enfants et les affaires à déposer au Toukoul.

Nous passons au bureau prévenir de notre arrivée, puis allons le dire à la nursery.

Les enfants commencent à arriver, Mélissa en dernier, car Adiyam et Wubalem ne sont pas sur la liste. Finalement, toilette faite et parée de ses habits de fêtes, Wubalem Mélissa rejoint enfin sa maman ! Comme à chaque fois, la rencontre est forte en émotions de toutes parts…

Arrivent d’abord : Muaz Nolann, qui pleure rapidement autant que sa maman ! Puis Kibreab Noham, accueilli par son papa, il garde la moitié de la main dan la bouche, et ne tardera pas à s’endormir, submergé par l’émotion. C’est ensuite Sifen Léna s qui me rejoint. Les yeux écarquillés, elle regarde partout avec étonnement. C’est une petite bouge-bouge, et le biberon ne tardera d’ailleurs pas à ressortir. Mais nous verrons vite que c’est ainsi tous les jours ! Lidya Camille rejoint ensuite sa maman qui a elle aussi les yeux bien humides ! Petite princesse en jaune toute menue mais bien tonique, elle dévore sa maman des yeux. Aberash Lydia arrive enfin, elle regarde partout avec beaucoup d’inquiétude et mettra presqu’une heure à se détendre. Il lui faudra en fait la semaine pour arriver à s’abandonner dans les bras de ses parents. Au bout d’une heure, Pascal et Gail s’échangent les enfants, qui s’endorment tous les deux.

Quand Wubalem Mélissa arrive, tout de rose vêtue avec ses chouchous dans les cheveux, elle est affolée. A intervalles réguliers, elle fond en larmes, puis s’apaise presqu’immédiatement. Le trop-plein d’émotions sort régulièrement… Il lui faudra ¾ h pour se détendre, mais au fil de la semaine elle nous montrera ses talents de sportive escaladant les tables de la salle des parents du Toukoul.

Après ces moments d’intense émotion, nous repassons ½ h au Toukoul, puis allons boire une bière à la cantine du kébélé et manger à l’Abyssinia Hôtel, et rentrons à 21h15. Nous apprenons par Brouk que les enfants Perrin et Christophe auront leur visa en même temps que les autres.

Samedi 5 avril

Après le petit déjeuner à l’hôtel, dans l’herbe à l’ombre du parasol, nous partons pour Burrayou à 8h30. Beniyam, toujours ponctuel, était là dès 8h10. Nous arrivons à Burrayou à 9h30, la circulation était plutôt fluide. Nous sommes accueillis par Zawdu, travailleur social. Nous visitons le nouvel orphelinat, c’est super !  Il y a une majorité de garçons (environ 50, pour 17 filles). Les enfants de 12 ans et plus sont tous en famille d’accueil. Les garçons sont donc répartis en 2 dortoirs : les 7-9 ans et les 10-12 ans. Les deux grands Toukouls Guragués sont supers : l’un est une salle de jeux où les enfants vont par groupe de 20 : 10 petits avec les jouets, 10 grands avec les puzzles et jeux de société. Pendant ce temps, 10 autres vont à la bibliothèque, et les autres sont dans l’autre Toukoul pour la télé.

Les études dirigées se font par groupe de niveau : un groupe dans le réfectoire, un dans la salle de jeux, un dans la bibliothèque, et un dans le dortoir des filles qui a été aménagé avec des bureaux, vu qu’il y a peu de filles.

Nous visitons ensuite le VTPC, mais ne pouvons rien acheter, car personne n’est là le samedi. Nous avons cependant choisi ce jour pour visiter car c’est le seul où nous puissions voir les enfants.

Nous tentons ensuite d’aller visiter des foster families. Mais c’est la Saint Sauveur, jour où les gens passent normalement 24h à l’église. Nous arriverons à voir une famille car la maman est rentrée traire les vaches, et une autre où nous voyons une jeune fille de 16 ans du VTPC et les 2 enfants de la famille, les parents d’accueil étant à l’église.

Nous retournons dans la première famille que nous avons vue car la maman nous a invité à boire le lait frais de sa vache avec du pain.

Nous rentrons sur Addis et allons manger au restaurant des sources de Finfine où c’est buffet libre service en ce jour de fête. Nous y croisons un grand mariage.

Avant de revenir au Toukoul, nous avons une heure ¼ pour acheter de l’artisanat à Central Post. Nous rentrons, posons tout à l’hôtel et allons au Toukoul.

Nolann pleure moins longtemps, sa mamité le reprends quand même, mais une autre mamité lui fait une remarque et elle le rend à sa maman. Lydia met aussi moins de temps à se détendre, et ne s’endort pas tout de suite. Elle n’est pas encore rassurée, mais moins stressée que la veille. Quant à Mélissa, elle ne tarde pas à se lâcher et à montrer son vrai caractère. Elle tend déjà les bras à sa maman et finira la visite en jouant et riant aux éclats.

Nous rentrons à l’hôtel, comme il n’y a pas d’électricité, nous devons changer de quartier et allons manger à La Terrazza.

Dimanche 6 avril

Nous prenons le petit déjeuner puis allons au Toukoul 2 faire les photos des enfants attribués. Ils sont craquants, mais l’un d’eux est tellement affolé que nous pourrons à peine le prendre en photo, il se réfugie contre le mur en nous tournant le dos.

Les parents visitent avec émotion, leurs enfants y ont séjourné… Nous rentrons à l’hôtel et y retrouvons Nathalie qui n’est pas venue car elle avait trop mal à la cheville.

Nous achetons un hibiscus pour offrir aux parents de Ruth chez qui nous allons manger le midi

Pour attendre 12h30, nous allons boire un coup à la cantine du Kébélé. C’est là que Wolde, papa de Bihile, et Tesfaye, papa de Bezawit, nous retrouvent à 12h10. Nous retournons à l’hôtel retrouver  Beniyam et pour aller chez les parents de Ruth qui habitent à 2 pas de la brasserie St Georges et de l’hôtel Bisrat.

Nous sommes, comme d’habitude et malgré le carême, reçus comme des rois. Toute la famille de Ruth est là, et nous faisons plein de photos pour lui ramener. Nous repartons vers 15h10, passons à l’hôtel et sommes au Toukoul à 15h50. Après le départ des enfants, nous repassons à l’hôtel et allons manger à l’hôtel Abyssinia. Nous sommes de retour à l’hôtel à 21h.

Lundi 7 avril

Départ à 7h pour Debre Birhan. A 7h55 nous prenons le petit déjeuner à Sandaafa et repartons à 8h15. La route est ensuite en travaux et ce n’est plus que de la piste. Il y a 2 ans avec Joël et Anne avaient mis une grosse heure et demie, là nous mettrons plus de 3h. N’arrivant pas à joindre Melat Anne appelle Brouk, qui appelle Melat. Il rappelle Anne pour lui dire qu’elle a oublié de nous dire que le centre d’accueil a été déménagé à Shewa Robit, il y a 15 jours. 180km de piste en plus… ce n’est pas possible. Nous aurons la chance de pouvoir voir quand même Truework Desta qui est là pour surveiller le chantier de sa maison qu’elle veut mettre en location. Debre Birhan est devenu trop cher, elle est partie pour Shewa Robit où elle a pris un hôtel restaurant en plus de son activité de centre d’accueil pour pouvoir compléter ses revenus. Malheureusement, je ne pourra pas voir Hiwot qui est à Shewa Robit. Il pourra quand même voir la maison où les filles sont nées et la dame qui a pris soin d’elles dans leurs premières semaines.

Nous mangeons tous ensemble au restaurant à Debre Birhan, puis reprenons la route. Nous sommes à Addis à 16h30, nous pouvons voir nos enfants une heure. Nous faisons la visite du Toukoul, Melat m’ayant donné l’autorisation de faire visiter aux parents.

En l’absence d’électricité dans le quartier, nous retournons manger au Terrazza.

Mardi 8 avril

Nous partons pour ACEDE en 2 fournées avec Bernadette et son chauffeur. Ils ont déménagé, et sont installés sur 2 sites à quelques dizaines de mètres de distance : l’un pour le centre de formation, l’autre pour le jardin d’enfant. Bernadette n’a pas cédé aux autorités sur le nombre de femmes qu’elle prend en formation, mais a accepté de prendre en charge des enfants défavorisés du quartier dans le jardin d’enfants.

Le jardin d’enfant est très bien : une grande cour, une grande pièce pour les jeux quand il pleut, les réunions, les cours d’alphabétisation des mamans.

Nous déposons ce que nous avons apporté, et allons voir le centre de formation. Nous y achetons l’artisanat puis rentrons en taxi collectif et mangeons à la cantine du kébélé.

De retour au Toukoul j’appelle Yvez Ferez pour voir quand nous pourrons nous rencontrer. Son planning est chargé, ça risque d’être difficile.

A 19h, nous retrouvons Beniyam pour aller à l’azmaribeat. Nati ne peut pas venir car il a dû emmener sa mère à l’hôpital. Nous allons au Fasika et passons une bonne soirée. Brouk nous rejoint, mais part avant nous car il ne veut pas rater le match de foot.

Mercredi 9 avril

Départ vers 7h30, après un premier faux départ car Sylvaine a oublié ses chaussures. Nous faisons une pause petit déj et arrivons à Ambo vers 10h. La route est bonne. Nous visitons le centre d’accueil, faisons quelques photos, remettons les sacs. Nous faisons ensuite les 30km de piste pour aller au mont Wenchi, sans réaliser que du coup, nous ne mangerons pas puisqu’il n’y a rien sur place ! A l’entrée du parc, nous devons choisir les prestations et payer : guide obligatoire (40 b), Entrée (10 b /personne), nous prenons 4 chevaux à nous partager pour la remontée (40 b/cheval), la barque pour aller au monastère (20 b/personne). Total 440b.

Nous attaquons la descente, mais Fabienne arrête assez vite, appréhendant la remontée. Les parent et Sandrine se relayent sur les chevaux à la descente. Le site est magnifique.

En arrivant en bas, il se met à pleuvoir. Très vite, c’est le déluge. Le temps de traverser jusqu’au monastère, c’est la grêle et le sol est tout blanc. Nous ne pouvons pas voir la cloche de Gonder car le prêtre ne peut pas ouvrir l’église à cette heure-là.

Nous tentons de repartir, mais le déluge repart de plus belle, et le prêtre nous invite à nous mettre à l’abri chez lui, autour du feu. Il nous offre du miel sauvage. Après un moment, nous tentons la traversée lors d’une accalmie. Mais c’est toujours le déluge, et de l’autre côté nous nous réfugions chez d’autres gens, qui nous laissent la place autour du feu. Les moutons occupent l’autre moitié de la maison.

Nous décidons de louer 4 autres chevaux pour pouvoir remonter plus vite. Mais les chevaux sont effrayés par le tonnerre et nerveux, Nathalie se fait d’ailleurs mettre par terre. Les villageois nous font descendre et retourner nous mettre à l’abri pour attendre. Après un moment de discussion entre nous, nous décidons de troquer nos chevaux contre des parapluies et d’attaquer la remontée à pieds.

Au bout d’un moment, la fatigue et les problèmes articulaires de certains feront que nous reprenons finalement 3 de nos 4 chevaux. Il n’y a plus de tonnerre, seulement des trombes d’eau, et les chevaux sont gérables. Nous arrivons à la voiture à 17h au lieu de 15h prévus initialement, trempés et frigorifiés. Beniyam devait être à Addis à 18h, c’est raté.

Nous attaquons les 38km de piste. En arrivant à la route principale, alors que la nuit commence à tomber, Beniyam fait un signe de croix. Je sais que les éthiopiens n’aiment pas conduire de nuit ! Sans phares, buée épaisse sur les vitres malgré l’essuyage fréquent, essuie-glaces inefficaces, la visibilité est pour le moins mauvaise !

Nous arrivons à l’hôtel vers 20h30, épuisés par la marche, le froid et l’altitude, la pluie, la grêle, mais avec des souvenirs inoubliables de l’accueil de tous ces gens de la campagne éthiopienne. Après une bonne douche chaude nous  mangeons à l’hôtel Abyssinia et sommes ravis de nous glisser sous les couvertures vers 22h45 !

Jeudi 10 avril

Après le petit déjeuner, nous allons à la boutique d’artisanat du Toukoul, puis retournons à Central Post.

Tout le groupe retourne à l’Abyssinia. Sandrine, Anne et moi allons ensuite au supermarché.

Nous retrouvons les enfants de 15h30 à 17h30, puis nous sommes invités à la cérémonie du café par Natnaël à l’hôtel.

Vers 18h30, nous retournons au Toukoul. Les enfants arrivent peu à peu, chacun se prépare à cette dernière et définitive rencontre qui est tout aussi émouvante que la première, car cette fois c’est pour ne plus se quitter…

Nous prenons finalement le départ avec  Beniyam vers 19h. Contrôle des passeports à la sortie du parking de l’aéroport, enregistrement à rallonge comme d’habitude…

L’embarquement se passe sans problème, nous devons juste trouver dans l’avion une bonne âme qui prenne en charge Adiyam pour le décollage, l’atterrissage et les éventuelles turbulences. C’est finalement une dame française qui s’en occupera avec une extrême gentillesse et se verra offrir une bouteille de champagne par l’équipage à son arrivée à Amsterdam ! La nuit sera courte pour moi, Léna quant à elle passera une bonne mais courte nuit.

Vendredi 11 avril

Pause à Amsterdam. Biberons, change, attente… Cette étape que j’appréhendais un peu passe finalement vite et nous avons grâce à la gentillesse des hôtesses de KLM la chance d’embarquer en premier.

Arrivée à Lyon à l’heure. Le temps de récupérer tous les bagages, nous franchissons la porte d’arrivée et toutes les familles sont enfin réunies !

Nous nous retrouvons tous les 5 réunis pour une première rencontre pleine d’émotions.

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13 avril 2008

ENFIN REUNIS

Nous sommes enfin réunis après mon retour de ce magnifique voyage que nous avons effectué avec le groupe de Passerelle.

Le Voyage fut tout simplement merveilleux et chaque jour passé la bas m'a apporté sa dose d'émotion. J'ai encore 2 jours après notre retour de la peine à redescendre sur terre. je vous raconterais prochainement les détails de ce voyage.

Je tiens à remercier tout particulièrement Passerelle pour nous avoir permis à nouveau d'être parents, Anne qui nous a suivis et accompagner dans notre projet et qui avec Sandrine  ont été des accompagnatrices formidable  lors de ce voyage grâce à leurs disponibilités, leurs écoutes à chaque fois que nous avions des questions ou inquiétudes, leurs discrétions lors de nos moments de rencontre avec nos enfants, leurs gentillesses, leurs bonne humeur etc etc .... . Mille fois Merci

S6300575

8 avril 2008

Patience...

Plus que 3 jours et ils seront là...

Bruno nous a passé une multitude de coups de fil depuis l'Ethiopie, j'ai même parlé à notre petite puce !

Il est très fier car elle lui souri lorsque elle le voit... Il a dit qu'elle est toute ronde et grande, elle a toujours très peu de cheveux.

Hier, le groupe est allé à Debre Birhan pour rendre visite à Hiwot (la demi soeur de 11 ans de Marion et Pauline). Lorsqu'ils sont arrivés ils ont appris que le centre d'accueil où elle vit a déménagé il y a 2 semaines... Quelle déception de ne pas avoir pu la rencontrer...............

Bruno a pu voir la maison où ont vécues Marion et Pauline et discuter avec la dame qui les a recueillies et nourries avant d'aller à l'orphelinat. Il a quand même pu avoir des nouvelles d'Hiwot.

Je sais que nous n'aurons probablement jamais de renseignements sur la vie de Léna là-bas avant qu'elle soit trouvée le 9 octobre... c'est dur...

4 avril 2008

Bruno est en Ethiopie !!!

Ca y est, Bruno est arrivé hier soir à Addis Abeba, capitale de l'Ethiopie, après une très longue journée de voyage...

Cette après-midi il va enfin rencontrer notre petite fille... Je pense qu'il doit trouver le temps long ce matin si près d'elle... J'ai hâte d'être à ce soir pour lui poser plein de questions lorsqu'il m'appellera... C'est difficile de ne pas vivre ça ensemble...

30 mars 2008

LA TENSION MONTE PETIT A PETIT

Jour J-4

Nous sommes allés Vendredi soir chez Anne à Saint-Ismier pour les derniers préparatifs pour le voyage. Le voyage a été fort mouvementé entre la circulation ( la traversée de Lyon et Grenoble) et Marion qui a été malade pendant le trajet sur l'autoroute et en arrivant chez Anne. Nous n' avons pas pu profiter pleinement  de la soirée car sur  place ce fut autour de Pauline d'être à son tour malade. Nous ferons donc notamment la visite de Debre Birhan et du centre ou se trouve Hiwot et la visite d'un autre centre d'accueil est aussi au programme. Le rendez-vous pour le départ est prévu Jeudi à 05 h 30 à Saint-Exupéry. Le lever se fera donc à 03 h 30 c'est tôt, mais je crois que de toute façon le sommeil sera dur à trouver.

Nous allons profiter pleinement de ce dernier Dimanche tous les 4 avant mon départ.

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25 mars 2008

PREMIERS PAS EN LUGE

JOUR J -9

Nous avons profité hier matin des quelques flocons tombés dans la nuit et sur le matin pour pouvoir enfin utiliser les luges achetées, il y a 2 ans et qui n'avaient encore jamais servies. Les filles se sont éclatées et moi aussi. Elles ont pleurées en se levant de sieste en constatant que toute la neige avait fondu même le gros bonhomme de neige que nous avions faits tous les 3.

Je reviens de l' hopital, tout commence à rentrer dans l'ordre mais je pense devoir trouver une solution pour faire des pansements au moins un jour sur deux sur place pendant m022on séjour008022

19 mars 2008

CHRISTOPHE MAE

Jour  J-16

Marion et Pauline ont vraiment du gout je trouve, voici une de ses chansons que nous écoutons en boucle dans la voiture. J'aime bien Christophe Maé, mais quand même pas au point de l'écouter pendant des kilomètres. Je me trouve plus mignon que lui. Il y a aussi Renand luce et sa lettre.

19 mars 2008

Christophe Mae - on s'attache

Christophe Mae - on s'attache
Vidéo envoyée par jimb6

clip pop rock de Cristophe Maé: On s'attache

17 mars 2008

BOL DE RIZ

Les filles ont passées leur première journée à l''école sans rentrer manger à la maison à midi. En effet une opération bol de riz était organisée en faveur d'ELA l' association parrainée par notre ZiZou national. Elles ont adorées et attendent avec impatience d' avoir 4 ans pour avoir le droit de retourner manger à la cantine.

17 mars 2008

HISTOIRE DU TOUKOUL

Jour J-18

Vous trouverez dans cette vidéo, le début de l' histoire du TOUKOUL de la construction jusqu' au démarrage avec les premiers enfants. c'est donc de cet orphelinat que viennent Marion, Pauline et Sifen(....). La vidéo datant de 1990, l'orphelinat a du bien changer depuis. Je m' en rendrais compte sur place lors de mon voyage qui s' annonce très riche et très fort en émotions, il me tarde que le jour de départ arrive.

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